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JASON Kreyasyon
27 mars 2013

Bon à savoir pour sortir de l’opaque

Met la a

 

Pak

Resurrection

Les Pâques

Pâques est la plus importante fête chrétienne. Elle commémore la résurrection de Jésus-Christ énoncée par la Bible, le troisième jour après sa passion. La solennité commence le dimanche de Pâques, qui pour les catholiques marque la fin du jeûne du carême, et dure huit jours (semaine de Pâques ou semaine radieuse ou semaine des huit dimanches).

« Pâque », du latin populaire *pascua, altération (par influence de pascua « nourriture », du verbe pascere « paître ») du latin ecclésiastique Pascha, emprunté au grec πάσχα / páskha, lui-même emprunté à l'hébreu פסח Pessa'h « il passa [par-dessus] », d'où « passage », est le nom de la fête juive qui commémore la sortie d'Égypte. D'après les Évangiles, c'est pendant cette fête juive qu'eut lieu la résurrection de Jésus ; c'est pourquoi le nom en a été repris pour désigner la fête chrétienne.

Pâque juive & Pâques chrétiennes

La fête des Pâques était célébrée de façon diverse par les églises chrétiennes primitives.

On distingue la Pâque juive des Pâques des chrétiens : la Pâque juive s'emploie au singulier, les Pâques chrétiennes au pluriel. Au Moyen Âge, on écrivait au singulier ou au pluriel indifféremment pour les deux fêtes. Elles se fêtent à la même époque, au début du printemps mais pas le même jour. Et elles n'ont pas la même signification. Cependant la Pâque juive a largement influencé la célébration chrétienne.

La Pâque juive commence le 15 nissan : c'est le mois des épis et premier mois de l'année (selon la Torah). Le calendrier juif est lunaire : le mois commence avec la nouvelle lune. Le premier jour du mois de nissan est celui de la première nouvelle lune après l'équinoxe de printemps. Le jour de Pâque est le jour de la pleine lune suivant (le mois de nissan compte 30 jours).

Certaines f églises chrétiennes êtaient les Pâques chrétiennes le même jour que la Pâque juive, même lorsque ce n'était pas un dimanche ; d'autres différaient la célébration au dimanche suivant ; d'autres encore suivaient d'autres coutumes.

 Pâques païennes

Outre les fondements juifs et chrétiens de cette fête religieuse, Pâques aurait des origines païennes. Nous avons cet auteur anglais du VIIIe siècle, Bède qui disait à son époque : « le mois d’avril se nomme Eosturmonath d'après le nom de la déesse Eostre dont on célèbre la fête en ce mois (De Tempore Ratione, XV). Il existe donc une déesse dans le panthéon germanique nommée Eostra ou Ostara qui aurait donné le nom de Easter (en anglais) ou Ostern (en allemand) » une déesse  à rapprocher d’Astarté / Ishtar / Sémiramis/  Aphrodite / Vénus / Isis).

Par ailleurs, le lièvre était l’animal emblématique de la déesse Eostre, et donc se trouve naturellement associé aux fêtes du printemps.

Le lièvre ou le lapin symbole de fécondité, d’abondance et de renouveau, est  attaché à la déesse, associé à la lune et à la grande déesse Terre (Celtes et Scandinaves), ainsi qu’au monde souterrain et à la mort, peut-être qu'on en trouvait beaucoup dans les cimetières et de par sa capacité à creuser des galeries.

Chez les païens, le lièvre était l’animal fétiche d’Aphrodite (Vénus), Artémis (Diane) le chassait pour se nourrir de son sang, en plus,  le compagnon d'Artémis,  Orion à sa mort fut placé au ciel, la constellation du lièvre se situant à ses pieds.

Orion le grand chasseur est assimilé au dieu babylonien Nemrod et au dieu égyptien Osiris.

On retrouve aussi le lièvre en Egypte, symbolisant Osiris sous sa forme animal, et bien sûr relié à la déesse lunaire Isis, qui après la mort d’Osiris tué par son frère  le dieu Seth et démembré en 14 morceaux (ce qui correspond à un demi-mois lunaire), retrouvera son intégrité grâce à son épouse-sœur en 27 jours, le 28 eme jour Isis « confectionne un phallus en remplacement du pénis perdu. Osiris a retrouvé son intégrité. Il est un dieu complet et peut à nouveau procréer. La plénitude du mois lunaire aboutit à Isis en personne. Enceinte du dieu-lièvre, elle mettra au monde Horus. »

Le lièvre est lié à l’Islam et au bouddhisme, dans le premier cas, « Ali le descendant du prophète se présente sous la forme d’un lièvre symbolisant le fils sacrifié, et dans le second cas le boddhisattva prend l’apparence d’un lièvre pour se jeter dans les flammes. De même, un lièvre s’immole par le feu pour nourrir Bouddha affamé. »

La tradition des fêtes de Pâques est la résurgence de pratiques anciennes, liées aux fêtes du printemps et à la reviviscence, à la mort et à la résurrection, c’est un culte dédié à la déesse de la nature, à la grande déesse de la terre, mais tout son symbolisme a été absorbé par le christianisme.

Quant au lièvre, pour la chrétienté il symbolise le paganisme, mais aussi Jésus dans sa dimension du fils sacrifié. En fait,  les Pâques chrétiennes ne sont qu’une relecture du mythe osirien, avec la vierge tenant lieu de la déesse lunaire Isis ou une relecture du mythe babylonien de Nemrod, avec Semiramis son épouse-mère valant  ou pendant de la Vierge Marie.

Revenons aux Pâques juive & chrétiennes

Calculer les Pâques

Le calcul de la date des Pâques chrétiennes est important, car celle-ci sert de référence à de nombreuses célébrations des églises chrétiennes. De plus, le calendrier civil de plusieurs pays de tradition chrétienne prend en compte certaines de ces célébrations religieuses en tant que jours fériés.

La méthode canonique de calcul de la date des Pâques est due, selon la tradition, au moine byzantin Dyonisus Exiguus, Denys le Petit (env. 470 - env. 540). Cette méthode, complexe mais exacte2, a été adoptée en 525 par l'ensemble des églises chrétiennes. Établie alors que le calendrier julien était en vigueur dans l'ensemble des régions de l'ancien Empire romain, ce calcul dut être modifié lors de l'adoption du calendrier grégorien en 1582. La méthode canonique en calendrier grégorien fut déterminée par les savants attachés au pape Grégoire XIII, promoteur de la réforme, dont le mathématicien allemand Christophorus Clavius  et l'astronome italien Luigi Giglio ou Lilius. La méthode de calcul de la date des Pâques en calendrier grégorien est encore plus complexe qu'en calendrier julien.

Au xviiie siècle, les mathématiciens cherchèrent des méthodes moins compliquées ; en particulier des algorithmes qui s'appuieraient sur des opérations arithmétiques élémentaires, telles que les quotients et restes de divisions euclidiennes. En 1800, Gauss publia une méthode pour le calendrier grégorien fondée essentiellement sur des divisions euclidiennes. Toutefois, sa méthode était incomplète : elle tenait mal compte de deux exceptions dans le calcul de l'épacte grégorienne, la proemptose et la métemptose et produisait ainsi des résultats parfois inexacts. Plusieurs autres méthodes, plus ou moins simplifiées, ont été publiées jusque dans les années récentes, certaines, comme la méthode de Conway ayant surtout un intérêt conceptuel. En 1877, Samuel Butcher, évêque de Meath en Irlande, publia dans The ecclesiastical calendar la preuve d'une méthode générale et exacte du calcul de la date des Pâques pour le calendrier grégorien ; complétée par la méthode de Delambre pour le calendrier julien, ces deux méthodes forment l'algorithme de Delambre-Butcher, la plus utilisée des méthodes parfaitement exactes connues à ce jour. Diffusé par Jean Meeus, cet algorithme est aussi connu sous le nom d'algorithme de Meeus.

Le concile de Nicée

En 325, le concile de Nicée unifia la situation en s'accordant sur la définition suivante : Pâques est le dimanche qui suit le 14e jour de la Lune qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après.

Cette définition doit être assortie de quelques précisions :

La date du 21 mars est fixe et ne dépend pas de l'équinoxe de printemps (lequel peut tomber, selon les années le 21 ou le 22 mars) ; le quatorzième jour de la Lune signifie le treizième jour qui suit la Nouvelle Lune10 ; le terme Lune ne signifie pas ici la Lune réelle observée mais une Lune fictive, approchant assez bien la Lune réelle, appelée Lune pascale ou Lune ecclésiastique et déterminée à l'aide du cycle de Méton.

Des méthodes de calcul diverses

Les évêques revinrent du concile de Nicée avec une définition claire de la date des Pâques, mais sans méthode précise pour la calculer. Chaque église utilisa sa solution particulière:

Le premier savant qui rédige ses réflexions sur la détermination de la date des Pâques est Saint Anatole, né à Alexandrie en 230, sacré évêque en 270, qui publie ses travaux dans le « Canon Paschal » ; il utilise deux cycles de 19 ans décalés de 3 ans.

Les Alexandrins utilisèrent le cycle de Méton (19 années terrestres font 235 mois lunaires) dans les tables de l'évêque d'Alexandrie Théophile (370-412) (tables allant de 380 à 480), puis dans celles de son neveu et successeur Cyrille (376-444) (tables allant 436 à 531).

À Rome, après avoir utilisé au iiie siècle une table pascale élaborée par Saint Hyppolite (fondée sur un cycle de 16 ans), on utilisa un cycle de 84 ans (4 cycles de Méton de 19 ans plus un cycle octaéride de 8 ans) connu sous le nom de cycle d'Augustalis. Les dates entre lesquelles la date des Pâques pouvaient tomber étaient fixées pour la Lune entre le 14e et le 20e jour du mois lunaire et, pour le Soleil, entre le 25 mars et le 21 avril. Ce système fut modifié en 312 et 343. À partir de 457, Victorius d'Aquitaine fit adopter une nouvelle méthode fondée sur le cycle de Méton de 19 ans et sur le cycle solaire de 28 ans, créant ainsi le Computus Paschalis de (19 × 28 =) 532 ans.

En 525, fut adopté par toutes les églises chrétiennes un calcul canonique de la date des Pâques élaboré, selon la tradition14, par le moine byzantin Denys le Petit.

La date des Pâques au plus tôt et au plus tard

Des raisonnements simples, à partir de la définition du concile de Nicée, permettent de définir les valeurs extrêmes que peut prendre la date des Pâques, au plus tôt et au plus tard :

si le quatorzième jour de la lune de mars se produit le 21 mars et que ce jour est un samedi, le dimanche qui suit est le 22 mars, et les Pâques tombent le 22 mars ;

si le quatorzième jour de la lune de mars tombe le 20 mars alors le prochain quatorzième jour de la lune pascale se produit le 18 avril. Si le 18 avril est un dimanche, les Pâques tombent le dimanche suivant, c'est-à-dire le 25 avril.

La date des Pâques est comprise entre le 22 mars et le 25 avril (inclus).

Les éléments du calcul canonique de la date des Pâques

Les éléments du comput ecclésiastique figurent au bas du mois de février sur un calendrier pour l'année 2006.

Le calcul canonique la date des Pâques utilise des éléments qui figurent encore fréquemment sur les calendriers, au bas du mois de février. Dans la reproduction ci-contre d'un calendrier (grégorien) de 2006, on trouve les éléments du comput :

Épacte (0 en 2006, dans l'exemple ci-contre) ;

Lettre dominicale (A en 2006)

Cycle solaire (27 en 2006) ;

Nombre d'or (12 en 2006) ;

Indiction romaine (14 en 2006).

(L'épacte, la lettre dominicale, le cycle solaire et le nombre d'or présentés dans cet exemple concernent le calendrier grégorien ; ils auraient d'autres valeurs pour le calendrier julien. Quant à l'indiction romaine, elle est indépendante du calendrier julien ou grégorien et ne sert pas au calcul de la date des Pâques.)

Calcul canonique des Pâques juliennes

Le calcul de la date des Pâques consiste à mettre en correspondance deux cycles : celui de la Lune et celui du Soleil.

le premier, appelé cycle lunaire ou cycle de la lune pascale ou cycle de Méton est caractérisé par l'épacte ou par le Nombre d'or, chacun se déduisant aisément de l'autre grâce au calendrier lunaire perpétuel.

le second, appelé cycle solaire résulte de la combinaison du cycle hebdomadaire de 7 jours et du cycle des années bissextiles de quatre ans. Il s'agit donc d'un cycle de 7 × 4 = 28 ans selon lequel les mêmes jours de la semaine se succèdent aux mêmes dates. Il est caractérisé par la Lettre dominicale ou par le Cycle solaire, qui se déduisent aisément l'un de l'autre.

Les méthodes algorithmiques de calcul de la date des Pâques

À partir du début du xviie siècle, les mathématiciens recherchent des méthodes simplifiant le calcul de la date des Pâques. Le but est à la fois pratique : réduire et simplifier les calculs, et théorique : montrer que ce calcul complexe peut se ramener à une suite d'opérations arithmétiques élémentaires. Ainsi, ces mathématiciens se proposent de réduire le calcul de la date des Pâques à une suite d'opérations simples, essentiellement une série de divisions euclidiennes.

La première tentative de Gauss pour les Pâques grégoriennes, publiée en 1800, est une semi-réussite : tenant mal compte de la double exception sur l'épacte (la métemptose et la proemptose), sa méthode est mise en défaut. En 1814, Delambre publie un algorithme simple et exact pour le calendrier julien ; en revanche, sa solution pour le calendrier grégorien, qui fait appel à des tables et souffre d'exceptions, n'est pas satisfaisante.

L'algorithme de Meeus

L'histoire de cet algorithme est curieuse : en 1876, un "correspondant de New York" inconnu envoie au journal Nature un algorithme de la date des Pâques grégoriennes pour une année quelconque. En 1877, Samuel Butcher, évêque de Meath, montre dans The ecclesiastical calendar que cette méthode est exacte sans limite de date. L'algorithme est ensuite reproduit en 1922 par H. Spencer Jones dans son Astronomie générale26, en 1977 par Old Farmer's Almanac (en), en 1988 par Peter Duffett-Smith, de l'Université de Cambridge dans Practical Astronomy with your Calculator et, en 1991, par Jean Meeus dans ses Algorithmes astronomiques.

Cette méthode est appelé « algorithme de Butcher ». La réunion de cet algorithme avec la méthode de Delambre constitue l'algorithme de Delambre-Butcher. Il est plus souvent connu sous le nom d'algorithme de Meeus, le livre de Meeus en ayant assuré la diffusion mondiale.

L'algorithme de Meeus a l'avantage de ne présenter aucune limitation de date ni pour les Pâques juliennes ni pour les Pâques grégoriennes. C'est la seule méthode à n'exiger aucune instruction conditionnelle ni le recours à aucune table. Sa mise en programme est extrêmement simple. Mathématiquement, c'est, de loin, la méthode la plus élégante. C'est aussi la plus connue et la plus utilisée des méthodes de calcul de la date des Pâques.

D’autres algorithmes de référence

Algorithme de Gauss

Algorithme de Zeller

Algorithme de Carter

Algorithme de Oudin-Tøndering

Algorithme de Denys le Petit

Algorithmique par de Henk Reints)

Algorithme de Lilius/Clavius

Algorithme par le mathématicien néerlandais Henk Reints.

Algorithme de Thomas O'Beirne

Algorithme de Conway

Algorithme de Conway

Les Pâques dans l’art : Quelques oeuvres

Jason : 1-Pak 2-Met la 3-Résurrection

Rembrandt : The Road to Emmaus/Supper at Emmaus

Christ appeared to two disciples travelling to Emmaus, but they didn't recognize him at first either. Later, when they ate together, "he took bread, and blessed it, and brake, and gave to them. And their eyes were opened, and they knew him; and he vanished out of their sight." - Luke 24:30-31

Perugio : The Ascension

"And he led them out as far as to Bethany, and he lifted up his hands, and blessed them. And it came to pass, while he blessed them, he was parted from them, and carried up into heaven." - Luke 24:50-51

Caravaggio : Doubting Thomas

"Except I shall see in his hands the print of the nails, and put my finger into the print of the nails, and thrust my hand into his side, I will not believe." - John 20:25                                                                                                       

L’île de Pâques : une île au Milieu du Pacifique Sud

D’une superficie de 16 628 hectare, cette île est un minuscule triangle de terre, perdu au milieu du Pacifique Sud. 3700 km la sépare des côtes chiliennes et 4000 km de Tahiti. Vers le Nord et le Sud, les distances sont toujours aussi vertigineuses avec 3800 km jusqu’aux Iles Galapagos et 5000 km jusqu’à l’Antarctique. Le climat est subtropical avec une température annuelle moyenne de 21°C. Les pluies sont faibles mais fréquentes, car réparties sur toute l’année.

838 Moaïs sont recensés sur l’île. Ce sont des représentations de divinités et d’ancêtres. Chaque clan de l’île possédait les siens, disposés sur une plate-forme sacrée. Cette dernière, appelée Ahu, servait également de lieu de sépulture et était toujours installée le long des cotes.

Toutes les statues ont été érigées dos à la mer et face aux maisons, en symbole de protection. Selon la tradition, chaque moai porte la responsabilité de la partie du monde qu’il regarde

Pourquoi l’île de Pâques se nomme t-elle ainsi ?

Cette célèbre île tient son nom de son envahisseur, Jakob Roggeveen. Cet hollandais prend possession de cette île le dimanche de Pâques de l'an 1722.

Jakob Roggeveen naquit en 1659. C'est en cherchant la Terra Australis pour le compte de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales qu'il tomba sur l'île de Pâques. La terra Australis qui veut dire Terre Australe inconnue, a été imaginée par Aristote et fut cherchée pendant plusieurs siècles.

Les espagnols appelle l'île, la Isla de Pascua, et en langue Rapa Nui, elle se nomme la grande Rapa.

Cette île, célèbre pour ses imposantes statues dressées vers la mer, nommées aussi Moaïs, était peuplée de polynésien depuis 400 ans après JC.

Jusqu'en 1770, l'île fut espagnole. Puis elle devint chilienne en 1888.

On s'est souvent posé la question sur la disparition de la population d'origine de l'Ile de pâques.

Plusieurs facteurs en sont la cause. En premier la déforestation. La coupe des arbres à outrance a empêché le renouvellement des plants. D'autre part, les explorateurs débarqués sur l'île ont amené des maladies inconnues pour les protections naturelles de la population, comme la tuberculose ou la syphilis.

Les moaïs étaient sculptés dans la carrière de Rano Rraku. La pierre utilisée était une pierre volcanique. On peut trouver plus de 400 de ces statues dont certaines pèsent 75 tonnes pour 10 mètres de haut !

Pendant longtemps, les archéologues se sont demandés comment les anciens habitant de l'île avaient réussi à extraire de la carrière, puis transporter ces moaïs sur plusieurs kilomètres, et enfin comment avaient-ils réussi à redresser les statues.

En fait, les archéologues ignoraient que l'île était en grande partie boisée. Ainsi, de nombreuses expérimentations permirent de prouver qu'avec des rondins de bois, du temps et de la main d'œuvre, il était possible de manipuler des statues de plusieurs tonnes.

Mais on ignore encore toujours la signification de ces statues. Les habitants de Pâques n'ont que très peu laissés d'écrits.

Actuellement, l'île compte prêt de 4000 habitants, mais les touristes occupent le territoire avec chaque année 400000 visiteurs.

Les Pâques rattrapées par le capitalisme ?

La fièvre de consommation dénature de plus en plus un moment clé dans la vie des croyants mais alimente le capitalisme. Les foules déambulant dans les centres commerciaux et sur les marchés témoignent de l'avidité ressentie à l'approche des fêtes religieuses. D’immenses embouteillages bloquent pendant plusieurs heures les rues et les abords des centres commerciaux et les marchés publics. Le  marché a recours à toutes sortes de ruses pour attirer des clients et en particulier le Sale ou vente au rabais. Toutes les vitrines sont en mode fêtes religieuses.  Pâques, par exemple, constituent aujourd'hui un stratagème pour vendre des derniers produits à la mode et ouvrir le marché du chocolat ( œufs en chocolat ). Pendant cette période de fêtes, les magasins sont bondés de monde, tout s’achète.: cadeaux, nourriture, décorations (sapins, guirlandes, boules…), frais de toilettes (vêtements, coiffeurs/euses). Les magasins n’ont plus qu’à nous remercier d’être aussi respectueux/euses de cette tradition.

Le capitalisme exploite les icônes et les symboles religieux pour en tirer un profit maximum. En effet, les fêtes religieuses, aujourd’hui, riment avec consommation. Il faut offrir, dépenser, consommer, acheter, jeter… oui, oui, oui, aider la chère société de consommation ! En France, les ventes d’œufs de Pâques et autres produits dérivés  ont progressé de près de 4% en 2011 dans un marché qui a reculé globalement de 2,9%. Les Français consomment en moyenne 6,3 kilos de chocolat par an. Une enquête de Le Figaro économie : « «Pâques est le rendez-vous traditionnel des Français avec les chocolatiers. Les valeurs de partage et de convivialité portées par le chocolat soutiennent sa consommation pendant les périodes festives», explique Florence Pradier, secrétaire générale du syndicat du chocolat.

Ainsi l'an dernier, les achats de poules et autres lapins chocolatés ont progressé de 3,87% par rapport à la même période de 2009. Au total, 13.400 tonnes ont été dégustées dans l'Hexagone à l'occasion du week-end pascal, soit en moyenne 223 grammes par personne. Au palmarès des ventes, les œufs, grands ou petits, occupent toujours la première marche du podium, même si dinosaures ou dauphins ont fait leur apparition dans les vitrines des chocolatiers. «Les gros œufs garnis ou les petits œufs pralinés, au lait ou noir sont le plus demandés», explique Arnaud Tavares, responsable de la boutique de la Marquise de ­Sévigné à Paris dans le XVIe arrondissement.

Un canal de distribution qui avec les boulangeries et pâtisseries représentent 15% des ventes de chocolat en France contre 85% aux grandes surfaces. «Pour nous, Pâques est la période la plus forte de l'année avant même Noël», renchérit Sophie, directrice du Musée de chocolat à Strasbourg, ville où traditionnellement ce sont les lapins et les lièvres qui ont la cote. En prenant en compte les ventes de Noël, où sont croquées 33.800 tonnes de chocolat, ces deux périodes de l'année totalisent plus de 12% des ventes annuelles de chocolat de l'Hexagone. » Cf Eric de La Chesnais, Pâques dope les ventes de chocolat in http://www.lefigaro.fr/ matieres-premieres/2011/04/22/04012-20110422 ART FIG00572-paques-dope-les-ventes-de-chocolat.php. publié le 22/04/2011

Les cloches et les œufs de Pâques : Traditions

L’œuf de Pâques est un œuf décoré que l’on offre le matin du dimanche de Pâques. Il est souvent comestible et fait de chocolat ou de sucre.

Chaque fête a ses spécialités : la bûche de Noël, les œufs de Pâques. En France et en Europe occidentale, la tradition des œufs de Pâques est récente : elle apparaît à la fin du Moyen Âge. Il ne s'agit pas, comme on pourrait le croire, d'une antique coutume païenne...

En France, ce sont les cloches qui apportent les œufs de Pâques. Autrefois, on n'avait pas de montres : les cloches des églises permettaient de connaître l'heure. Or, elles cessaient de sonner le vendredi Saint, jour de la crucifixion de Jésus et se remettaient à sonner le dimanche, jour de la résurrection. On racontait alors que les cloches partaient pour Rome... et revenaient le dimanche avec des œufs de Pâques. Miss Buny est la nouveauté 2013 de Pâques à la Maison du Chocolat à Paris.

Dans les pays germaniques, c'est le lièvre qui apporte les œufs de Pâques.

Les œufs de Pâques ukrainiens

On colore les œufs de Pâques, surtout en Ukraine où ils portent le nom de писанки (pysanky) du verbe ukrainien писати (écrire, inscrire).

Au Nicaragua, les soupes d'iguane, consommés de tortue ou plats à base de tatou sont quelques unes des recettes exotiques dont se délectent les Nicaraguayens à Pâques pour détourner l'interdiction religieuse de consommer de la viande rouge.

Le marché des Pâques aujourd’hui

Encore un exemple français : Le marché touristique pour les Pâques

Chaque année, le week-end de Pâques attire des visiteurs des quatre coins du monde dans les villes-sanctuaires françaises. Près de 51 millions de touristes fréquentent, chaque année, ces sites religieux.

La France est déjà la «chouchoute» des touristes étrangers, avec 77 millions de visiteurs internationaux en 2010, selon l'Organisation mondiale du Tourisme (OMT). Et pour le rester, elle peut compter sur ses quelque 50.000 édifices religieux (monastères, abbayes, cathédrales, églises, synagogues, mosquées, etc.…) qui attirent de plus en plus de touristes, en particulier lors des fêtes comme Pâques ou la Toussaint. Mais pas seulement. «Il y a indéniablement une tendance profonde en faveur du tourisme spirituel», constate Géraldine Ballot, présidente de l'association Villes-Sanctuaires en France, qui regroupe 15 sites de pèlerinages dont Lourdes, le Mont Saint-Michel, Chartres, Lisieux ou Vézelay (Yonne). La progression de la fréquentation de ces sanctuaires est stable depuis quelques années, de l'ordre de 5 à 10% par an selon les sites.

A noter aussi  qu’à part les œufs de Pâques que désormais, on trouve également des poules, poissons et lapins en chocolat, ces animaux étant des symboles de fertilité et fécondité. Pour fêter l’arrivée des cloches, il est donc de coutume de cacher des œufs dans le jardin.

Deux textes de publicité y relatifs :

1-« Pour les fêtes de Pâques, cette année, faites dans l’originalité : cachez des pièces d’or ! La 100 Francs Bazor par exemple reste une très belle pièce, rare, à l’abri des fluctuations de l’or ».

2-« Jacques Genin, maître es chocolat magnifie les peintures de Mark Alsterlind pour sa collection d'oeufs de Pâques en pièce unique. Sincèrement je n'ai jamais croisé d'oeufs aussi magnifiques ... Au delà de la prouesse technique car il s'agit bien de peinture en chocolat sur oeufs en chocolats ... Le résultat ? absolument époustouflant en terme d'esthétique, ce qui ferait presque regretter sa gourmandise et la dévoration de cette oeufvre d'art.

A déguster des yeux et ... »

Le saviez-vous?

Personne n’a réussi à mettre autant en valeur l’œuf ciselé sous forme de bijou que le Maître Russe Pierre-Carl Fabergé (30 mai 1946-24 septembre1920). Inspiré par son métier de restaurateur de bijoux à l’Hermitage de Saint-Pétersbourg, il créa une marque nationale de l’art du bijou ancien russe : les fameux œufs de Fabergé connus dans le monde entier.

L’utilisation de matières nobles, telles que l’or, les perles et les pierres précieuses, ont fait d’eux un écrin, symbole à la fois de magnificence et de décadence. D’ailleurs, la splendide et surprenante miniature à l’intérieur de l’œuf a toujours su enchanter les tsars. C’est ainsi que Pierre-Carl Fabergé laissa sa marque au moment des fêtes de Pâques. Aussi, après1883, au moment de Pâques, le tsar offrit-il un nouvel œuf Fabergé à son épouse.

Jusqu’à sa mort, le 24 septembre 1920, Fabergé a confectionné 55 œufs, dont la haute société du monde entier essaie de décrypter le sens. En novembre 2007, l’œuf Colonnade, autrefois en possession de la famille Rothschild, a été vendu à 12,5 millions d’euros aux enchères par la maison Christie’s à Londres. C’est l’œuf de Pâques  le plus cher au monde.

Grammaire et orthographe

Pâque, nom féminin singulier, est la fête solennelle des Juifs célébrée chaque année en mémoire de leur sortie d'Égypte, soulignant leur affranchissement de l'esclavage sous le règne pharaonique. Par exemple, on écrit « c'est la pâque ».

Pâques ou Pâque, nom masculin singulier, est la fête solennelle célébrée chaque année en mémoire de la résurrection du Christ Jésus, qui s'est offert en sacrifice au moment de la pâque juive. On écrit par exemple « à Pâques prochain », « la semaine de Pâques ». Sous cette forme, ce mot n'est jamais précédé d'un article défini (comme le ou du), et s'écrit toujours avec une majuscule.

Pâques est un nom féminin pluriel lorsqu'on parle ou écrit à propos des événements qui entourent soit la fête de Pâques, soit plus rarement de l'eucharistie ; autrement dit, chaque fois qu'on ajoute une épithète à Pâques. Par exemple, on écrit « joyeuses Pâques », « des Pâques pluvieuses ».

L'expression « faire ses Pâques » signifie de faire pénitence et de communier au corps du Christ au moins une fois l'an lors des commémorations pascales, généralement durant le Carême et à Pâques ou à un autre moment propice. Paul VI a dit en audience : « La formule consacrée, populaire, "faire ses pâques" a précisément cette signification pratique, celle de rectifier le cours de notre vie en se référant à son orientation suprême, son orientation religieuse. »

REFERENCES

http://fr.wikipedia.org/wiki/Calcul_de_la_date_de_Pâques

http://www.lexilogos.com/calendrier_paques.htm

A. MÉTRAUX, « Ethnology of Easter Island », in Bernice P. Bishop Museum Bulletin, no 160, Honolulu, Hawaii, 1940

Des dieux regardent les étoiles, coll. Découvertes, Gallimard, Paris, 1988. .En savoir plus sur l’ile de Pâques cf. http://www.paperblog.fr/1148444/55825e-article-de-francois-dederen-bibliographie-de-l-ile-de-paques/#u1XuFv7lQHUlfYAr.99

www.balawou.com/2012/04/le-lievre-ou-le-lapin-de-paques.

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Commentaires
D
Véritablement clair, votre discours s'applique tout à fait à mes idées personnelles quand je réfléchis à cette problématique.<br /> <br /> <br /> <br /> A bientôt,<br /> <br /> josiane
JASON Kreyasyon
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